Traduction certifiée

Quelle différence avec la traduction dite libre ?

Traduction certifiée

Pour certaines démarches administratives et judiciaires, les autorités françaises ou étrangères vous demanderont de faire appel à un traducteur assermenté afin qu’il réalise la traduction certifiée de vos documents. Tel est le cas par exemple si une personne souhaite soumettre auprès d’un tribunal français des documents rédigés en langue étrangère à titre de pièces dans le cadre d’un procès.

Nous vous proposons quelques questions/réponses pour en savoir plus et découvrir le monde de la traduction certifiée.

 

 

On parle de traducteur assermenté, de traducteur expert judiciaire ou de traducteur agréé pour effectuer des traductions certifiées, lorsqu’un traducteur a prêté serment près d’une Cour d’appel ou d’une Cour de cassation. Il existe également des traducteurs jurés qui sont assermentés par le tribunal de leur ressort. Ce traducteur doit faire preuve de rigueur, de précision et connaître le droit international afin de traduire les documents officiels sans en modifier ni le fond ni la forme.

Le traducteur assermenté certifie la traduction conforme à l’original présenté en y apposant son sceau et sa signature. Il y fait également figurer un numéro enregistré dans son registre pour la traçabilité. Si l’original n’est pas requis par l’autorité destinataire, le traducteur peut traduire à partir d’une copie. Dans ce cas, il appose la mention « traduction conforme à la copie présentée ».

La traduction rendue au client est en tout point identique à l’original.

Le traducteur assermenté se doit d’être très disponible, car les demandes sont souvent urgentes.

Si l’expression « traducteur assermenté » est correcte, il n’est pas juste de parler de « traduction assermentée », car seule une personne peut prêter serment. On privilégie donc le terme de traduction certifiée. Ce type de traduction vous sera très certainement demandé dans le cadre de vos démarches internationales et couvre un large éventail de documents (cf. liste non exhaustive ci-dessous).

  1. actes de naissance
  2. actes de mariage
  3. actes de propriété
  4. actes notariés
  5. attestations de scolarité
  6. attestations de témoins
  7. baux
  8. dossiers d’immigration
  1. brevets
  2. certificats
  3. compromis de vente
  4. contrats commerciaux
  5. contrats de mariage
  6. donations
  7. diplômes
  8. dossiers d’apdoption
  1. jugements de divorce
  2. kbis
  3. relevés de notes
  4. permis de conduire
  5. statuts de société
  6. procédures de naturalisation

Non. Lorsque vous recevez votre traduction certifiée, les autorités peuvent accepter cette traduction sans légalisation ni apostille.

Dans certains cas, la signature du traducteur doit être légalisée. Arobase Traduction vous propose également la légalisation de la signature du traducteur.

L’authentification des signatures et des tampons passe obligatoirement par :

  1. une apostille (dans le cas des pays signataires de la convention de La Haye)
  2. une légalisation : une autre procédure réalisée auprès du ministre des Affaires étrangères et ensuite auprès des services consulaires des ambassades des pays destinataires des documents

Le coût et le délai de traduction seront fixés en fonction du texte à traduire. Pour obtenir une offre calculée au plus juste, n’hésitez pas à nous envoyer votre document en précisant la langue dans laquelle vous souhaitez faire traduire le document et le délai requis.

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